BORDI

Bordi

L'influence de la peinture classique sur le travail de Gena Bordi remonte à son enfance lorsque sa grand-mère a présenté ses fresques de Togiotto dans l'église de l'arène à Padoue.

Plus tard, elle a appris à peindre dans les Workshops des copistes: Fra Angelico, Antonello da Messina, Rogier van Derweyden, Rembrandt, Vermeer… Elle a appris les techniques de l'ancienne: cire, température d'oeuf, température de colle, glaçage à l'huile.

Naturellement, elle commence à se peindre, puis elle s'intéresse au mouvement. Une chose qui mène à une autre, Shestarts à peindre des fantasmes dans lesquels elle se prend en tant que modèle.

Travailler sur le mouvement l'amène à repenser le cadre et en même temps le soutien.

Elle peint sur le bois, divise sa peinture en plusieurs parties, toutes mobiles, toutes interchangeables.

Il y a une version originale et une autre où tout est mélangé. De figurative, la peinture devient abstraite, de réaliste à surréaliste. Ce qui aurait pu sembler brut n'est plus ainsi, il est en train de devenir poétique et mystérieux.

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CASSAR

CASSAR

Né à Casablanca au Maroc en 1960. Rentré en France à l'age de 7 ans, il néglige les études classiques. Rêveur indépendant, il leur préfère la peinture. Plus tard, il choisira la "nature morte" pour sa poésie simple.

Ses compositions, toutes différentes les unes des autres, riches en couleurs et en lumière, sont une mise en scène éternelle et permanente de l' Artiste en dehors des modes passagères. Il a choisi l'art le plus difficile, le plus extrême, là où l'erreur, même infime, ne pardonne pas.

Patrick Cassar est déjà dans de nombreuses collections de part le monde : Japon, USA, Suisse, Allemagne, Italie, France, Espagne...

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CAPOCCI

CAPOCCI

Après des études à l'Ecole Supérieure des Arts Modernes de 1981 à 1984, Dominique Capocci se dirige vers la vie des médias et de la publicité.

Photographe, directeur artistique, directeur de création auprès de grands groupes de communication tel Publicis, il n'écarte pas pour autant le désir de s'exprimer sur la toile en laissant jaillir son moi profond qui n'est que le regard porté sur ses vingt années passées.

Témoin de son temps, tel le photographe, il projette sur sa toile cette vision furtive, cet instantané, d'une réalité qui ne nous laisse pas indifférent.

Un regard, un sourire de femme, Milles Davis à la trompette, Gainsbourg à la cigarette ou encore des mains sur un piano ou une manade de taureaux. 
Dominique Capocci offre à notre vision une œuvre d'une intensité magique puisqu'elle aimante

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NOVARO

NOVARO

Un maître verrier né à Antibes (Alpes-Maritimes) le 18 octobre 1943 et mort à Monaco le 30 décembre 2014.
Il est considéré comme l'un des plus grands maître verrier contemporain. Les commissaires priseurs et les critiques d'art le comparent à Daum, Lalique, Marinot ou le Gallé du XXIe siècle.
Cadet de quatre enfants, il voit le jour dans le sud de la France, grandit dans un petit village, place des Arcades, à Biot. À l'âge de 14 ans, il perd sa mère et quitte l'école « ravi de n'y avoir rien appris», pour intégrer l'actuelle Verrerie de Biot sous l'aile protectrice de son fondateur Éloi Monod, que le jeune Novaro, considérait, déjà comme son père spirituel.

Apprenti en 1957 à l'âge de 20 ans, Jean-Claude Novaro devient maître verrier et « chef de la halle » et responsable de la formation de 1973 à 1977. Pendant cette période, il mènera de front création et production de tous les modèles de la verrerie, de pair avec une équipe de 40 artisans verriers sous sa tutelle
En 1984, Jean-Claude Novaro installera définitivement son atelier à Biot sur les terres familiales, aux Vignasses.
Il travaille à la fois au marbre et à l'outil, en applications à chaud, en métallisation par réduction, et avec des adjonctions de métaux, d'oxydes métalliques, de feuilles d'or et de divers métaux précieux. Artiste autodidacte, Il invente et ré-invente toutes les techniques innovant sans cesse.
Au fil des années, Jean-Claude Novaro se livre à de nombreuses recherches. Il invente un verre qui, additionné de poudres, absorbe la lumière pour mieux la restituer dans l'obscurité... ce qu'il appellera les Luminescences.
De nombreux trophées sportifs et culturels porteront son nom dont le trophée du champion des champions de l'Équipe en 1986 ou le trophée de golf à Cannes-Mougins en 2018.
L'artiste aura réalisé plus de 120 démonstrations de son oeuvre dans le monde entier, notamment en Allemagne, en Belgique, en Suisse, au Japon et aux États-Unis où il sera d'ailleurs surnommé « The King of Glass ».
Connu pour ses recherches incessantes, il souhaitait travailler de ses propres mains chaque pièces sortant de son atelier.
Décoré Chevalier des arts et des lettres en 2003 par le ministre de la culture Renaud Donnadieu de Vabres.
« Travailleur inlassable, coloriste de génie, il est entré dans le verre comme en religion, au péril parfois de sa santé. Mais jamais il ne se plaignait. Ce fils d'horticulteur avait aussi l'art de susciter l'amitié des grands de ce monde, comme celle des gens modestes dont il se sentait proche. » 

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TASIC

Miodrag TASIC est né en 1954 à Belgrade, ex Yougoslavie. Il a vécu jusqu’à son adolescence à Split. Sa famille et lui-même ont émigré en 1967 pour la France ou il a d’abord vécu à Nice et à Villefranche-sur Mer dans les Alpes- Maritimes.

Très jeune déjà, dès les années 70, il s’adonne à la sculpture. Il démarre le travail à la cire perdue et le bronze à partir de 1982 dans son atelier de Villefranche / mer.

Chez TASIC, la sculpture se pratique suivant les règles anciennes qui remontent à la Haute Antiquité : travail à la cire perdue, création de l’œuvre en cire, puis fabrication de l’empreinte qui permettra le moule en cire qui servira en fonderie à couler le bronze, puis retravaillé à l’atelier, un travail de forçat au marteau et aux ciseaux, à la ponceuse, à la polisseuse et jusqu’à la finition d’une patine parfaite qu’il réalise également lui-même et à la main dans l’intimité de son atelier.

Dans son atelier, au milieu des bronzes, les étages de créations de cires, des morceaux de corps, bras, pieds en attente, des tables de travail, des établis, une multitude d’outils, un ordonnancement méticuleux qui préside au mystère de ce qui se passe. C’est la maison de l’Art au sens ancien, au sens Renaissant du terme mais aussi au sens extrêmement contemporain du mot.

L’œuvre de TASIC se nourrit de ce mélange entre un classicisme, de volume, de relief, de figuratif et l’évasion délirante vers le rêve, l’imagination d’un univers totalement inconnu. Son immense technique, son savoir faire, sa maîtrise du geste opère la magie d’une création qui plisse, plie, tord, boursoufle.

À la découverte de son travail on imagine une filiation instinctive avec des artistes comme Cellini, Bellmer, Messerschmitt ou bien plus proche de nous César, voir même un peintre comme Bacon. On s’émerveille.

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